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Une histoire d'horreur parmi tant d'autres

Tout au cours de ma vie, j'ai été une personne intègre, vaillante au travail, employée modèle appréciée de tous, très impliquée dans mon milieu social. Jamais je n'aurais imaginer qu'un jour j'aurais à vivre des humiliations comme celles dont j'ai été victime depuis un malheureux accident de travail le 4 juin, 1992

Je suis à l'aube de l'an 2000, handicapée dans un lit de malade et je dois composer avec la souffrance physique à chaque seconde de ma vie. Pour la société, je ne suis qu'une statistique mise au rancart, parce que je suis dans l'impossibilité d'être productive à cause de la maladie.

J'ai due me battre pour mes droits en tant qu'accidentée du travail devant la C.S.S.T. du Québec et j'ai été traitée comme si j'avais été un rebuts social. Lorsque j'étais une contribuable, j'avais des droits en tant que citoyenne, mais dès le moment où j'ai été victime d'un accident sur le lieu de travail dans l'accomplissement de ce qu'on me demandait, j'ai été traitée comme une pure criminelle et une citoyenne de seconde classe.

Lorsqu'un animal est malade, on le fait traiter par un vétérinaire et on lui prodigue les meilleurs soins compte tenu de son état.

Lorsqu'une machine ou un ordinateur est disfonctionnel, on le fait réparer par un spécialiste.

Mais, ici au Québec, lorsque par malheur, un travailleur est victime d'un accident, on l'amène au banc des accusés comme un voleur, et on le cuisine pour le mettre à table, et lui faire avouer un crime qu'il n'a pas commis par l'intimidation devant des médecins de la C.S.S.T. dans le but de torpiller les rapports et les examens médicaux de nos médecins traitants. Et la guerre commence, cette guerre des nerfs, vous êtes convoqué à participer à des expertises indéterminables devant des médecins au visage de bois qui vous forcent à plier les genoux, le tronc et les membres, on vous ausculte ici et là, on vous regarde le fond de la gorge, le blanc des yeux, on prend votre pression, etc...

Vous vous présentez de bonne foi aux médecins de la C.S.S.T. avec tous les rapports médicaux accompagner de tous les résultats des examens dans le but de fournir des informations sur vos blessures professionnelles afin de collaborer à fournir toutes les informations pertinentes concernant l'accident et les blessures encourus. Je répondais aux questions des médecins en toute intégrité dans le but de leurs permettre de faire leurs rapports en toute honnêteté, ce que je croyais...car lors des auditions, j'ai constatée avec stupéfaction que tout ce que j'ai racontée de bonne foi, a été interprété, manipulé et transformé à mon désavantage et contre moi lors d'audition devant la Commission des lésions Professionnelles (C.L.P.).

Voici mon histoire.

J'ai subie une hystérectomie pour endométriose en 1989 et je devais prendre 4 mois de congé post-opératoire, je décidais donc de profiter de ce congé pour suivre un cours en aéronautique au Cégep Edouard Mont-Petit, plutôt que de demeurer à la maison à ne rien faire et de me plaindre de mes douleurs. Je dois avouée que j'étais une "workcoalique" et pour moi, demeurer inactive était signe d'inertie. À la fin de ce cours d'une durée d'un an, je me suis inscrite à un cours de soudeur assembleur qui durait aussi un an, afin d'acquérir de nouvelles compétences dans le milieu non traditionnel pour les femmes, afin d'avoir le plus d'expertises et de connaissances en ma faveur dans le but de trouver un emploi prometteur.

À la fin de mes deux années de dure labeurs en ce qui concerne ce genre d'études techniques, j'ai due me retourner sur la demande d'aide de dernier recours de la Sécurité du Revenu, car je cherchais du travail très activement dans le domaine aéronautique ou connexe à mes compétences.

On m'accorda en effet l'aide de dernier recours à condition que j'accepte de participer à une mesure d'employabilité. J'étais parfaitement consentante de participer à de telles mesures, car je souhaitais acquérir de l'expérience d'usine, car je n'avais que des expériences de services infirmiers et de travail de bureaux à mon actif antérieurement.

On me fit avoir une entrevue avec une compagnie de fabrication de jouets, multinationale très connue à travers le monde, Hasbro Canada Ltée pour ne pas la nommer, et j'obtiens un emploi sur la chaîne de montage de jouets en question. La Sécurité du Revenu m'avait prévenue que la durée du contrat devait être de 20 semaines et que j'accumulerais les heures nécessaires afin d'avoir droit aux prestations d'assurances chômages du Fédéral après ce mandat. Alors, on m'avisais que le gouvernement Provincial payait 50% de mon salaire à la compagnie multinational de jouet en question, qui me payait le salaire minimum en 1992, mais qu'au bout de 20 semaines je devais me retourner vers le Fédéral pour redevenir chômeuse. Je venais d'apprendre ce que signifiait le terme "Programme PAIE" et je venais d'apprendre du même coup à quoi servait nos taxes et nos impôts en tant que contribuables.

Ce que j'ai découvert à travers cette expérience de travail m'a fait retrousser les cheveux sur la tête, je venais de découvrir ce qu'étais l'esclavage et la servitude devant une compagnie qui profitait de l'argent des contribuables, par l'entremise de la Sécurité du Revenu sous forme de soit disant programme de réinsertion au marché du travail, pour une période prédéterminé de 20 semaines, dans le but de balancer le client de la sécurité du revenu au Fédéral toujours comme chômeur(euse) malheureusement, et non pour un vrai travail où on avait une chance de prouver à moindre salaire que l'on voulait vraiment intégrer le marché du travail conventionnel. Le gouvernement du Québec, payait une multinationale la moitié de mon salaire minimum, pour laisser cette compagnie abuser de moi en tant que travailleuse et j'étais condamner à redevenir chômeuse après m'avoir fait mal traiter pendant 20 semaines sans pouvoir dire un mot, ni refus de quoi que ce soit dans les conditions de travail qu'on m'offrait.

Vous trouverez ci-joint la copie des lettres que j'ai fait parvenir aux agents de la Sécurité du Revenu du Québec qui m'ont vendu comme esclave pour la moitié du salaire minimum en 1992, même si j'avais des compétences supérieures à ce qu'on m'offrait dans ce soit disant programme, me permettant de trouver un poste plus convenable à mes expériences sur le marché du travail ainsi qu'à mes études spécialiser avant de tomber dans ce piège social.

Copie de la lettre à Madame Elyse Girard, le 9 juin, 1992
Dossier: Programme PAIE chez Hasbro Canada Inc.

Vous trouverez par la suite, la lettre adresser à Monsieur Yves Lussier, le 18 juin, 1992

Puis une lettre à Madame Rose Molloy, le 26 juin, 1992

Puis enfin une lettre au bureau des plaintes du Centre Travail Québec, pour l'informer de toutes mes démarches suite à ces abus dans le milieu de travail en question.

Lors de mon accident, on ne m'avais jamais aviser que j'avais des droits, et que je pourrais déclarer cet accident de travail, que je pouvais aller consulter un médecin, que je devais remplir un formulaire de la C.S.S.T. Je n'avais jamais eue d'accident de travail lorsque je faisais du service infirmier pendant 13 ans, et du travail de préposé au service des commandes dans les bureaux pendant 8 ans auparavant. La Sécurité du Revenu nous place dans des endroits à risque, vivant des conditions de travail abusive où nous sommes maltraités, personne ne pose de questions sur nos conditions de travail sauf à l'employeur qui donne ses faits sur nos performances sous forme de rapports à l'agent de la Sécurité du Revenu, et l'employé se trouvant dans le programme PAIE n'a aucun droit de parole, de savoir quel sont ses droits s'il se blesse, et de dénoncer les abus.

Après l'accident le 4 juin, 1992, j'ai travaillée deux semaines avec de la douleur atroce dans les épaules (trapèze), les bras, les mains, le cou et j'avais des migraines atroces. Je suis allée aviser le contremaître que depuis mon accident, mon cas s'était aggraver et je lui demandais si je devais ramener un bulletin médical pour justifier le fait que je m'absentais de mon poste. Il a eu un air indifférent et une attitude froide et m'a avisée qu'on retirerait mon salaire pour absentéisme même si je devais m'absentée pour aller voir le médecin à cause de cet accident de travail.

Je n'ai jamais été payée pour ces heures, et je ne connaissais pas mes droits en tant qu'accidentée du travail.

Mon médecin me diagnostiqua à ce moment là, comme ayant une cervicalgie.

J'ai rencontrée un physiothérapeute à sa clinique qui a fait un rapport complet de la situation, et a fait la demande à la C.S.S.T. afin de couvrir les frais des traitement intenses à raison de cinq jours par semaines.

J'ai demandée à la sécurité du revenu de me sortir de cette compagnie, car je menaçais de dénoncer ces abus aux journalistes, car je trouvais inhumains les traitements qu'on faisait aux bénéficiaires de programmes PAIE, à la suite de maintes lettres de dénonciations à la Sécurité du Revenu, celle-ci et la compagnie Hasbro Canada Inc. ont décidés de me laisser aller à condition que je signe une feuille de démission comme de quoi je quittais de moi-même sans plus, ce que je fis en la présence de deux agents de la Sécurité du Revenu. On réactiva mon allocation de sécurité du revenu avec un mois impayé, mois qui fut très difficile, car je n'avais aucune ressource financière, et je ne dépendais que de mon tout petit montant mensuel pour payer mon loyer, mon téléphone et mes médicaments, alors j'ai due emprunter à des amis pour rembourser plus tard, ce qui cause d'autres problèmes, car j'avais des mois serrés à cause de ce mois où j'ai due emprunter pour subsister maigrement.

J'ai donc suivie mes traitements de physiothérapie intense et au bout de deux mois, la C.S.S.T. annonça à la clinique de physio que les traitements n'étaient plus couverts. Alors ne sachant pas que j'avais droit à des compensations, à un avocat, à aller en appel, ou quoi que ce soit, j'en suis rester là.

J'étais loin d'être une profiteuse de système, je ne connaissais rien à la C.S.S.T. et aux procédures que j'aurais pu avoir recours si on m'avais avisée que j'avais des droits en tant qu'accidentée du travail.

Ma santé demeure délicate et je garde souvent le lit, car j'avais des problèmes aux muscles et aux os. Je poursuis ainsi sans en faire de cas croyant que ça devait en être ainsi, et que depuis cet accident, je serais fragile en avançant en âge on devait être moins résistant. Entre-temps, je crée mon emploi, car je ne pouvais plus travailler physiquement, car les douleurs persistent selon les changements de températures et de saison. Je passais l'hiver aliter, incapable de bouger, de marcher, j'avais l'impression que j'allais casser, les douleurs chroniques étaient de plus en plus fortes, et en octobre 1994, j'ai sue que mon état n'était pas normal, j'ai alors consulter mon médecin pour lui demander des examens plus approfondis afin de savoir ce qui m'empêchais de fonctionner normalement, que j'étais en douleurs et que je rempirais depuis des mois déjà.

Mon médecin n'est pas non plus pour les dépenses excessives sur le système de santé concernant les batteries de consultations externe en radiologie, ou en scanner, etc...mais cette fois-ci, il me recommande de faire une résonance magnétique à l'hôpital St-Luc de Montréal. Il m'envoit aussi subir une infiltration du bloc facettaires aux deux niveaux de la C6-C7, côté droit et gauche, et j'ai ressenti des spasmes musculaires très souffrants, j'étais assommée comme un cheval qu'on venait de frapper en plein front. J'ai gardée le lit tout l'hiver, et je n'ai sortie qu'au printemps pour aller passer une résonance magnétique.

Je travaillais à mon compte comme travailleur autonome depuis 1994, de cette manière je ne serais plus jamais abuser, et mal traiter par des compagnies peu scrupuleuses du bien être de ses employés et ceux fournis par l'État contre de généreuses subventions en plus des abris fiscaux ainsi que des avantages que ces multinationales bénéficiaient. Le fait de travailler à contrat, me permettais de choisir mes jours et mes heures de travail en fonction de mon état de santé fragile, car je devais gardée le lit de plus en plus car non seulement j'avais mal au dos, aux trapèzes, aux bras et aux mains, mais j'avais aussi des tendinites dans les jambes, des inflammations musculaire de plus en plus chronique, des douleurs aux os partout sur le corps, je souffrais atrocement le martyr et cela depuis mon accident.

À suivre...

Gennie Gagné (gennie@proxyma.net)


Expertise du docteur Michel Gauthier

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Contre expertise de MEDISYS inc.

Résonnance magnétique

Rapport du Membre du Bureau d'évaluation médicale (BÉM)

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Rhumathologue   12

Lettre de Me Pierre Cloutier adressée au bureau de révision de la CSST (3 janvier 1996)

Lettre de la CSST et décision du Bureau de révision
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 (8 février 1996)

Docteur Bégin 1 - 2

Décision de la CALP
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Convocation à une expertise chez MÉDIAVIS pat la CSST
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Rapport d'Évaluation médicale (REM)
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Docteur Chafaï

Rapport de physiothérapie

Lettres concernant la CSST et le système de santé publiées sur le site CANOE


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Association des Fibromyalgiques

Le site des orphelins de Duplessis

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