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Longueuil, le 27 avril 1994

Jeanne Poncelet
Responsable de dossier de la Sécurité du Revenu
Centre de Longueuil est
1999, boul. Roland-Therrien
Longueuil (Québec)
J4N lE5

Madame Poncelet,

À ma grande surprise, je viens de recevoir un second avis de décision en date du 04.20.1994 portant le numéro: 941100913 AD126.

Ce document vient contredire l'avis de décision du 03.14.1994 portant le numéro: 94C801329 AAC18, que j'a reçue à la suite de la révision de mon dossier lors de notre entrevue le 02.03.1994.

Lors de cette entrevue, je vous ai informer de changement concernant ma situation et mes démarches qu'il y avait une possibilité de création d'emploi pour des cours en arts plastiques pour les Loisirs de la Ville de Longueuil.

En vous avisant des détails de mon plan d'actions ainsi que des ententes pour les Loisirs de la Ville de Longueuil, dans le but de promouvoir les services que je puis offrir dans l'enseignement de mon art, cours qui seront inscrit dans l'Info Longueuil, pour le programme automne-hiver prochain. Je suis reconnue pour mon implication sociale et politique dans la région, par contre je suis obligée de participer à des expositions, ainsi qu'à des démonstrations par le biais des Arts et Loisirs de la Ville de Longueuil, afin d'intéresser les gens à suivre des cours qu'il m'est possible d'offrir. C'est sur une base de bénévolat que je participe activement à publiciser à promouvoir mes services, en exposant mes travaux et de tous les cours que je suis en mesure d'enseigner.

Je vous ai inviter personnellement à ma première exposition du 17 avril dernier, tel que promis lors de notre entrevue. A ma grande surprise, vous m'avez demander si je prévoyais vendre lors de cette exposition. Si j'avais eue des intentions mal honnêtes que vous me prêtiez, aurais-je ét assez stupide de vous inviter pour constater mon engagement bénévole dans le pré-démarage de mon entreprise afin de préparer mon travail dans le but de créer mon emploi avec les Loisirs de la Ville de Longueuil.

Mon honnêteté, vous ferait t'elle douter de ma bonne volonté? Je prend mes responsabilités en créant mon propre emploi dans le but de retrouver mon autonomie.

Lorsque nous avons discutés du plan d'action que je devais suivre, dans le but d'obtenir le nombre d'inscriptions nécessaires pour débuter les cours aux Loisirs de la Ville de Longueuil, vous m'avez fermement encouragé à poursuivre, et vous étiez consciente que le travail se faisait rare et qu'il n'était pas irréaliste de trouver d'autres avenus afin de me créer un emploi moi-même, puisse les compagnies ne génèrent pas d'emplois en ce moment. Je vous ai aussi fait remarquer que vendre des tableaux ne faisait pas vivre un artiste, mais en enseignant mon art pour les loisirs de la ville, je pouvais me créer un emploi plus stable à long terme et je pourrais en vivre.

Il était convenu que je poursuivrais mon plan d'action dans mes démarches et participation en vue de promouvoir mes services auprès du publique. Ce travail demande beaucoup de flexibilité, de temps et d'énergie. J'ai remis à la ville de Longueuil, mon porte folio durant l'été , un travail qui m'a demandé plusieurs heures de travail sans être rémunérer. Je devais remettre aux loisirs les papiers détaillés de chaque cours, le matériel nécessaire, les listes de prix du matériel des achats des élèves, le plan de cours des procédures à suivre à chaque leçon, etc. dans le but d'inciter les gens à s'inscrire cet automne dans un des programme de loisirs de la ville. Je devais donc investir pour fabriquer des échantillons d'objets et construire des oeuvres afin de montrer le résultat du produit final à la clientèle potentielle. Par conséquence, j'y parviens au grand détriment de ma santé. Je vous ai aussi confier m'être priver de nourriture depuis trois mois pour atteindre mon but de créer ma propre entreprise d'enseigner les arts plastiques. Il faut vouloir travailler pour faire ce que j'ai fait depuis des mois. Je n'ai pas hésit à faire tous les efforts et les sacrifices nécessaires en ne vivant que d'un maigre chèque de 490.00$/mois.

Je devais vous informer de tout changements de situation d'ici septembre et vous m'avez dit que vous étiez en faveur de mon initiative, et que vous me considéreriez en tant que "Participante" à un projet de création d'emploi.

Votre avis de décision datant du 03.14.1994 venait confirmer la mise à jour de mon dossier et que je rencontrais les critères nécessaires concernant votre "programme d'emloyabilité". A la lecture de votre récente lettre, j'ai été sidérée d'apprendre que je n'étais pas considérer comme "Participante" en plus de ne pas avoir donnée suite concernant votre avis précédent et que ma prestation en était littéral réduite.

Sur le moment, je me suis dis qu'il y avait une erreur sur la personne et qu'il devait y avoir une erreur de la part d'un agent qui n'était pas au courant de mon dossiers. Lorsque j'ai vue le nom de l'auteur de cette lettre de décision je suis littéralement tomber en bas de ma chaise. Je me suis demander s'il y avait deux madame Jeanne Poncelet dans votre bureau.

La première que j'ai rencontrer en entrevue le 03-02-94, souriante, chaleureuse et encourageante de constater que je suis prête à tout les sacrifices et efforts pour travailler. La deuxième vient m'accuser de ne pas être "participante" à la création d'un emploi et que je ne suis pas assez à son goût, sous le seuil de la pauvreté.

On m'ampute de 80.00$ par mois pour me pénaliser. Pourquoi ne m'offrez vous pas, en guise d'encouragement l'euthanasie pendant que vous y êtes?

Au point où j'en suis, je l'accepterais. Le petit montant mensuel que je reçois me sert à peine pour subsister maigrement, en me privant de nourriture afin de me payer un toit sur la tête dans un petit sous-sol mal éclairer à mon propriétaire, je paye mon téléphone à Bell Canada et personne ne va ajuster ce que je leurs doit en fonction de la petite allocation que vous m'accorder si généreusement une fois par mois.

Depuis des mois les gouvernements disent qu'ils encouragent les gens à se créer des emplois en se prenant en main eux-mêmes puisque le marché du travail est saturer, et nous les sans emplois nous devons créer notre propre emploi à nos frais et réussir là ou les gens d'affaires font faillite et nous nous devons le faire et ce sans aide de la part de personne.

Quelques personnes comme moi, avons assez d'audace et de dignité pour relever le défi et de tenter ce projet, sans ressources aucunes.

Si je recrute le nombre d'élèves nécessaire pour débuter les cours, je me ferais une fierté d'avoir le privilège de travailler 24 semaines dans l'année pour la ville, l'autre six mois, je vivrais dans l'anticipation de revenir au travail. Par la suite, mon emploi ne sera pas subventionné par un de vos programme gouvernemental et je serais engagé pour mes qualités en tant que travailleuse autonome. Je me sentirais plus revalorisé de gagner 15.00/$ de l'heure que vous déduirez sur mon barème mensuel, que de me faire "plugguer", dans vos programmes de fausse création d'emplois subventionnés par l'argent des contribuables car les emplois que vous subventionner ne mènent pas à de vraies débouchés. Pour en savoir plus long sur l'exploitation  abusive des compagnies, et ce avec la bénédiction du gouvernement référez vous à ma plainte formuler contre la compagnie Hasbro Canada Inc. en 1992 il y a deux ans, et vous comprendrez que l'esclavage d'autrefois n'est plus exclusivement réservé aux négroïdes. Il faut l'avoir vécu pour le croire.

Si je comprend bien votre changement de cap depuis notre entrevue, qui semblait pourtant constructive, concernant ma participation à la création d'emploi, récipients de la sécurité du revenue je n'ai pas le droit de me trouver un travail et je dois me résigner à n'accepter que ce me vient de votre bureau. C'est à croire que vous souhaitez que je demeure une assist sociale pour le restant de ma vie, plutôt que de réintégrer, même à temps partiel, le marché du travail conventionnel pour lequel mes aptitudes et mes expériences seront misent à profit pour le bien commun de la sociét en tant que contribuable volontaire.

J'exige une révision complète de mon dossier et je vais contacter mon avocat pour lui faire part de votre décision. Je vais aussi aviser les associations reconnues qui viennent en aide aux chômeurs lésés dans leurs droits, ainsi que des connaissances dans les médias qui sont toujours intéressés à ce genre d'histoires.

Une copie de cette lettre sera remise à des politiciens et politiciennes de la région, ainsi qu'au protecteur du citoyen.

Gennie Ginette Gagné Matricule: 154749A6 05 femme numéroté par le gouvernement


 


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